La culture du coton génétiquement modifié (GM) occupe des millions d’hectares dans le monde : Inde, Chine, Pakistan, Etats-Unis, Afrique du Sud, Burkina Faso, Soudan, Brésil, Argentine, Paraguay, Colombie, Mexique, Costa Rica, Birmanie, Australie et Egypte.
Le coton génétiquement modifié est résistant aux herbicides, il est à base de glyphosate comme le Roundup.
Il a été conçu grâce à l’introduction d’un gène de la bactérie Bacillus thurengiensis, appelé "coton Bt".
Ce coton Bt produit une toxine qui lui permet de combattre les attaques de la chenille du coton "les ravageurs". Il produit son propre insecticide
Les semences du coton Bt sont vendues sous la marque Bollgard détenue par le géant étasunien des biotechnologies agroalimentaires : Monsanto.
C’est évidement le coton le plus utilisé dans le monde
Les promesses de Monsanto :
Au début, les rendements ont pu permettre la réduction de pesticides et réduire les pertes, mais rapidement la tendance a changé. Les chenilles développent des résistances et il a fallu augmenter le traitement des insecticides.
S’annonce le début d'un déclin : En Inde, au Burkina Faso… : Les paysans s’inquiètent des impacts sur l’environnement ainsi que sur la santé de leur famille et de leurs bêtes.
« Des animaux ayant brouté dans les champs de coton BT tombent malades ou bien meurent ; des agriculteurs et des ouvriers agricoles se plaignent d’allergies cutanées et respiratoires. » « Après la récolte du coton, ce qui reste de la plante ne se dégrade pas, comme en culture biologique »
Les agriculteurs sont contraints d’utiliser plus de pesticides pour éviter la perte totale de leur exploitation.
Le prix des semences augmente, les revenus des agriculteurs baissent.
La longueur de la fibre est beaucoup moins importante.
Les agriculteurs perdent la possibilité d’acheter des semences de coton non GM
Monsanto a le quasi-monopole des marchés de semences.